Aujourd’hui, parce que nul n’est à l’abri d’un malaise, d’une coupure avec saignement abondant, d’un étouffement, d’un arrêt respiratoire, je suggère que nous réfléchissions à la formation de sauveteurs secouristes capable d’intervenir à tout moment de la vie pour porter secours à toute victime d’un accident ou d’un malaise, dans l’attente d’une prise en charge de la victime par les secours spécialisés. Ces personnes connaissent les procédures d’intervention et les équipements de secours.
Ils peuvent intervenir pour sensibiliser à la prévention, protéger, examiner, secourir si la victime saigne abondamment, s’étouffe, se plaint de sensations pénibles et/ou présente des signes anormaux, se plaint de brûlures, d’une douleur qui empêche certains mouvements, d’une plaie qui ne saigne pas abondamment, si la victime ne répond pas mais respire, si la victime ne répond pas et ne respire pas.
En France, ces formations sont généralement assurées par des pompiers ou autres personnes formées (mais pas par des médecins) sur une durée de 2 jours avec un premier recyclage de quatre à six heures à prévoir un an après la formation initiale puis recyclages suivants tous les 24 mois
Nécessitant aucun pré requis ni expérience médicale ou paramédicale, à l’issue de la formation, le participant doit pouvoir adopter une posture de préventeur et également être capable d’exécuter correctement les gestes de secours destinés à, protéger la victime, alerter les secours d’urgence adaptés, empêcher l’aggravation de la victime et préserver son intégrité physique en attendant que celle-ci soit prise en charge par les secours spécialisés.
Ces formations existent elles en Algérie ? Dans la négative, nous pourrions solliciter khali Anour afin qu’il puisse nous apporter un éclairage d’expert de par son métier de pompier professionnel et voire même lui confier la formation de ces sauveteurs.
Par OULD KACI MOHAND ARAB
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